lundi 27 juin 2011

Compte rendu et perspectives du workshop "Eau-zone"




Résumé : Les 12, 13 et 14 juin 2011, une douzaine d’étudiants de l’ESBAN participent à un atelier baptisé « Eau-Zone » . L’objectif est d’utiliser l’eau comme lieu de création, d’expérimentation, de découverte… Pour ce faire, 3 milieux distincts sont choisis :

- Un milieu artificiel, la piscine de Sauzet (30)

- Un milieu naturel, eau douce (le Gardon de Mialet)

- Un milieu naturel, eau salée (calanque de Méjean, Côte bleu)


Matériel mis à disposition:

- 3 caissons + caméscopes HD + éclairages

- Appareil photo et flash sous-marin

- Ensembles pour prise de son aquatique (micros et divers accessoires pour étanchéité)

- Eclairages type poursuite

- ...



Hébergement:

- Camping Cévennes Provence



Les projets:

Les projets se succèdent les uns derrières les autres et obligent à un travail d’équipe... En 3 jours seulement , 40 heures de travail effectif sont réalisés!


-"L'idée serait de filmer à l'interface eau/air, de façon à ce que l'image soit divisée horizontalement entre la partie immergée et la partie émergée. La séquence serait unique : une personne d'abord éloignée nagerait vers la caméra, de sorte que la ligne de séparation eau/air serait de plus en plus perturbée, et qu'apparaitraient progressivement les différences de proportions entre les parties du corps dans l'eau et celles dans l'air."

Colin



-"Dans ma pratique, je m’intéresse aux images latentes, refoulées, les images que l’ont veut oublier parce qu’elles correspondent à un trauma plus ou moins fort selon les personnes."

Anabelle


- "il y a un plan que je rêve de tourner depuis longtemps, c'est une personne ou un groupe de personne dans l'eau jusque mi-corps qui enflamme(nt) un bûché flottant qui dure jusque la nuit"

David


- "(...)"


Le rendu:

Probablement un accrochage à la rentrée prochaine (si les protagonistes tiennent leurs engagements!)


Organisation:

Frédéric GLEYZE et Jean Claude GAGNIEUX avec l'aide de Nicolas GROSMAIRE


Remerciements:

- Piscine de Sauzet en la personne de Pascal (Papa de Suzie Lelièvre!)

- Sophie Noël du théâtre de Nîmes pour la mise à disposition d'éclairage !


RV dès octobre 2011 pour la suite de l'atelier...












Photos réalisées sans trucages : déformation due au grossissement intervalle air / eau

mercredi 22 juin 2011

Jennifer Brial et Suzy Lelièvre (anciennes étudiantes) à la Galerie du Tableau à Marseille



"Double Légende"
du 4 au 13 juillet 2011

La légende cartographique comme point de départ. Le double comme principe d'exposition.

Chaque pièce, en relation avec son binôme, a été produite dans une unité de temps, parfois de lieu.

Les notions de topographie, de gravité, ou encore d'accident s'articulent autours d'objets modifiés.

Jennifer Brial s'intéresse aux questions d'espace et de point de vue par la cartographie et ses notions afférentes (toponymie, courbes de niveau, légende). Son travail s'appuie sur une pratique minutieuse qui emprunte autant à l'art qu'au design graphique. Par des allers-retours du plat au volume, quelquefois par analogie, elle questionne les rapports entre le sujet et le territoire.

Suzy Lelièvre s'approprie et métamorphose les éléments de la domesticité, pour engendrer des figures à la frontière entre art et design d'objet. Elle présente des objets apparemment industriels, qui seraient soumis à une nouvelle loi. La matière est mise au défi pour faire accoucher des formes évoquant souvent des corps en mouvement. Par le refus d'une finalité fonctionnelle, ces objets interrogent notre capacité à percevoir le monde.



http://galeriedutableau.free.fr



Jean-Marc Cerino et Suzy Lelievre (ancienne étudiante) participent au festival international d'art contemporain "Apart"


FESTIVAL INTERNATIONAL D’ART CONTEMPORAIN

APART 2eme ÉDITION
Du 7 juillet au 17 août 2011



Nicolas Alquin
Grimanesa Amòros
Frédéric Beaufils
Ben
Jean-Pierre Bertrand
Etienne Bossut
Philippe Cazal
Jean-Marc Cerino
Emilie Collet
Jean Daviot
Marie Denis
Roseline Delacour
Jean-Jacques Dournon
Antonio Ferreira
Corine Ferté
Pablo Garcia
Frédérique Gautron
Estelle Jourdain
Suzy Lelièvre
Olga Luna
Ma Tse-Lin
Stefan Nikolaev
Jean-Michel Othoniel
Yazid Oulab
Jean-Luc Parant
Claudio Parmiggiani
Noël et Clotilde Pasquier
Fred Perié
Agnieszka Podgorska
Pablo Reinoso
Jacques Salles
Paca Sanchez
Raphaël Scorbiac
Barbara Segal
Tony Soulié
Didier Tallagrand
Yvon Taillandier
Heiner Thiel
Matthew Tyson
Françoise Vergier
Claude Viallat
Kimiko Yoshida






Venus d'ailleurs : VDA n°13 et Callibistris





VENUS D’AILLEURS

vous convie à un cocktail et une exposition surprise

*

à l’occasion de la sortie de son nouveau magazine

Callibistris

Et en avant première

VENUS D’AILLEURS N°13 Carnaval !


Vendredi 24 Juin à 18H30





340 MS, 2 Rue Auguste Pellet 30000 Nîmes - 04 66 21 11 82

lundi 20 juin 2011

Elsa et Pascale en Chine : 5ème et dernier chapitre




" Le plus compliqué lors d’un voyage comme celui-ci, c’est pas de vivre les choses … pour ça, il n’y a qu’à se laisser porter par la magie de l’instant, se laisser glisser au fil des rencontres, des découvertes, et surtout ne pas avoir peur du ridicule quand on mime l’animal supposé avoir atterri dans votre assiette!

Non ce qui le plus difficile c’est :

1/ prendre le temps d’écrire sur l’ordinateur,

2/ D’avoir une connexion Internet et

3/ Réaliser que le temps s’écoule si vite que vous n’avez pas le temps de dire OUF que vous êtes déjà dans l’avion qui vous ramène en France. Atterrissage fracassant assuré !

Résultat :…Oups !! J’étais déjà sur les routes de Chine et je n’avais pas fini de vous parler de notre séjour à Shenyang !

Avant notre départ de Shenyang pour notre folle équipée à travers la chine nous passons une dernière journée avec le professeur de photographie Mr Xue Zhijun. Il nous emmène en dehors de la ville qui s’agrandit de plus en plus, se rapprochant de l’aéroport. Avec sa femme ils ont un atelier dans une de ces nouvelles résidences façon Amérique du Nord avec gardien à l’entrée du portail, fontaine aux naïades, et petit lac aménagé. Les petits immeubles de deux ou trois étages sont en fait des maisons individuelles que les citadins viennent visiter pendant le week-end. Chaque quartier, voire coin de rue à un gardien et son lot de caméras de surveillance. Dans son atelier entouré de ses photos au regard critique sur l’évolution de la ville et la place de l’homme. Professeur Xue Zhijun devant une bonne tasse de thé, nous explique qu’avant la construction de cette résidence, ces terres étaient des champs cultivés avec des fermes et que sur la demande express de l’état les fermiers ont du vendre leurs terrains. Je me demande à quel prix l’état rachète ? Les promoteurs créent des quartiers entiers aux immeubles identiques! N’ont –ils eu aucune concurrence ? Les fermiers totalement déracinés se retrouvent à vivre en ville, sans leur terre pour assurer le quotidien, sans parler de leurs nouvelles conditions de vie !

La future école de Luxun verra le jour dans 3 ans… c’était un terrain occupé par des fermiers avant de devenir un terrain vague occupé par les ouvriers qui commencent à planter des arbres « encordés » voir photo.

Pour que nous nous rendions mieux compte, le Professeur Xue Zhijun nous emmène dans une de ces fermes qui peut-être ne survivra pas à l’expansion de cette machine infernale … le progrès, le profil…la chine est très fière de toutes ses avancées fulgurantes, les grues poussent partout dans la villes et on peut assister à un ballet de camions à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit. Ce sont des quartiers entiers qui sont rasés et se retrouvent en gravas triés et emportés à mains d’hommes et de femmes.

Afin de finir la journée sur une note plus joyeuse, Professeur Xue Zhijun nous apprend à jouer au Mah- Jong... Jeu de domino un peu plus compliqué quand on ne connaît pas les différentes pièces.


Départ pour Béjing jour « j » - 40 pendant 40 jours nous allons Elsa et moi parcourir la chine dans toute sa largeur… Elsa, partie à Chengde , nous nous retrouvons à Pékin, après un crochet à Mutianyu pour aller sur la grande muraille : de là nous partons dans Le Shanxi à Pingyao, puis Xi’an , et dans le Sichuan : à Chengdu et dans ces environs Leshan et Jiuzhaigou. Puis enfin le Yunnan où nous avons fait une halte à Li Jiang pour un treck dans les gorges du saut du tigre, Dali et Dongchuan pour Elsa tandis que je visite Shilin et sa forêt de pierre. Nous nous retrouvons à Kun Ming d’où nous prenons l’avion pour le retour vers Shenyang revoir nos amis, avant le grand départ….via….Nîmes. !!!!!Aïe !!!


Nous sommes à Béjing (Pékin ) depuis une semaine alors que nous avions décidé de n’y rester que 5 jours. Et encore on n’a pas tout visité. De plus nous sommes chez « les amis de mes amis, merci Carole ». Résultat nous parcourons Pékin le jour pour visiter, et le soir …Pékin by night avec des occidentaux vivant ici depuis plusieurs mois voire quelques années. C’est très instructif d’avoir les deux points de vue : le nôtre fraîchement débarqué et la vie de tous les jours pour les occidentaux « expatriés » comme ils disent, vivant le Pékin de tous les jours.

Un des moments les plus forts, pour moi a été dans une des tours. En pleine ascension des marches dans un escalier étroit et très pentu, le son des drums m’a enveloppée. Je sentais la moindre parcelle de mon être vibrer en même temps que le son se répercutait sur les parois pénétrant mon cœur. L’émotion était à son comble. En arrivant en haut des marches je découvrais le spectacle des « drums » frappant sur la peau tendue, le son m’enveloppait, me pénétrait, une séance ne suffisait pas il m’en fallait une autre, je n’avais pas ma dose… quitte à attendre …. Aucune importance, de plus la vue sur la ville y est superbe. Emotion aussi à mon 1er temple, celui des Lamas présents partout, les statues, les fresques splendides, l’encens, les prières. Le tout est haut en couleur du sol au plafond,que ce soit les fresques, les mandalas, les sculptures, la peinture est partout, pleine de vie .

En face, dans les hutong se trouve le temple de Confucius avec ses 200 stèles dont certaines avec les premières calligraphies, son cyprès de 700 ans nommé Chujian Bai et se laisser porter au rythme de la fabrication, sur place, des estampes. « Son musée » et son école car on enseigne encore le Taoïsme à de tout jeunes enfants. Dans les hutong quartier ancien en plein cœur de la ville, tout droit sorti d’un autre temps. Certaines maisons n’ont pas d’eau courante, ni d’électricité. Maintenant protégées, elles sont devenues des commerces ou des hôtels très appréciés pour leur authenticité. Certains quartiers détruits sont reconstruits dans le même esprit mais modernisé, beaucoup plus luxueux avec cours d’eau aménagé et petits ponts. Cependant les matériaux sont « copies conformes » des anciens... aucun souci pour copier quoi que ce soit ici. Les salaires les plus bas étant de 200 yuans soit environ 20 euros par mois ce n’est pas un souci quand on casse une tuile d’un monument… même historique. C’est aussitôt remplacé.

Le tourisme est une source importante de revenu. Et même avec des « friend price cheaper » qui fleurissent dans toutes les bouches. Le marchandage peut prendre des proportions effarantes pour certaines choses, le prix divisé par deux que l’on nous avait conseillé peu devenir divisible par 3 voire 4 ….on en perd sa calculette avec ça ! Pas facile de si retrouver et certains en profitent vraiment comme d’autres vous font des cadeaux ce qui arrive le plus souvent : comme Emma commerçante qui nous a offert un tee-shirt et un pull et qui voulait nous offrir plus… La générosité se trouve partout, un regard, une attention….Dans la rue, on nous demande de poser pour la photo parfois en famille : je le sais maintenant l’européen fait bien dans les albums et auprès des amis !! Donc en avant pour la photo! Nous nous y prêtons avec plaisir.

Prévenues à maintes reprises, nous savons qu’il faut faire attention à ce que nous disons ou écrivons. Tout le monde nous met en garde…ma liberté d’expression et mon droit de pensée différemment, si chèrement acquis, il m’est difficile de devoir réprimer mes élans et puis c’est dans mon caractère : il ne faut pas m’imposer ou me dire comment penser ou quoi faire, de toute façon j’en ai toujours fait qu’à ma tête !! C’est comme ça ! En dehors des 44000 personnes affiliées à la surveillance des échanges via internet, je n’avais jamais senti, jusqu’à présent, une surveillance quelconque même si je sais qu’elle est bien réelle. Mais sur la place Tienanmen, il est vrai que nous sommes sous haute surveillance. Le poids des regards et pas seulement parce que vous êtes étrangers …non, pas besoin de brassard à la manche pour savoir que ce sentiment d’être observées est réel, et sans compter les caméras partout. Le plus choquant pour moi sont les deux écrans géants ou défilent des images vantant les beautés de la Chine, ses tenues folkloriques, ses danseurs, son armée….. ses étudiants courant heureux, insouciants !!! Le tout, sous fond de drapeaux rouge….patriotique ? Il m’était difficile de ne pas faire un acte symbolique pour tous ces étudiants massacrés par l’armé sur cette même place! Même si autour de nous les touristes allaient et venaient comme si de rien n’était.

L’instant le plus magique que j’ai vécu à Pékin c’est dans les escaliers de la tour du Tambour qui fait face à celle de la Cloche. Pendant mon ascension laborieuse du dit «raide» escalier… et c’est peu dire !! Le son c’est propagé le long des parois de l’escalier en pierre qui en était lui-même imprégné comme une déferlante. Le son pénètre tout ce qui se trouve sur son passage moi y compris. Vibrantes sensations que sont 24 tambours battant la mesure. Je finis mon ascension sous leur emprise pour découvrir le spectacle en costume et comme ça ne me suffisait pas je restais pour une seconde séance 30 minutes plus tard mais que m’importe la vue sur la ville était très belle. Et le son vibrant des tambours est captivant.

Après beaucoup de difficultés pour capter Internet j’ai abandonné et préféré opter pour la solution d’attendre d’être dans un bus allongée pour 21h de voyage via Li Jiang pour vous écrire. La route depuis les tremblement de terre est complètement défoncée mais malgré tout le chauffeur arrive à doubler les camions sauf quand le précipice est à 50 cms des roues (enfin …ça c’est dans le meilleur des cas) ! Il arrête le véhicule que lorsqu’il n’y a pas la place pour deux! Reprenant sa route il remarqua que je prenais la photo… bien sur, il oubliait de regarder devant lui! C’est pourquoi je préfère venir vous écrire un petit mot et finir mon testament ! Les paysages tout le long du trajet qui nous mènent à Li Jiang sont superbes. Nous apercevons nos premières cultures de riz en palier. Sur le chemin j’ai vu des gens transporter des écorces de couleur normale du côté extérieur alors qu’à l’intérieur c’est un jaune cadmium lumineux. Mon chauffeur favori à la conduite sportive me fait comprendre en langage des mains que c’est pour manger quand on tousse !! Houaou ! C’est un vrai méridional ! Lui aussi parle avec les mains!! Pendant ce temps, Elsa prie pour qu’on arrive vivante à Li Jiang…c’est pas gagné ! Pour passer le temps on discute avec nos voisins de couche : deux Mongols musulmans. On a eu le droit à la prière sur couchette et échange de friandises du cru : un drôle de fruit rouge, peau craquante et jaune pale à l’intérieur plus gros qu’une datte avec le même noyau. Très bon. Nous faisons aussi la connaissance de deux coréennes d’origine des Philippines si j’ai bien tout compris et d’un couple de Corée du Sud qui vient de Jiuzhaigou comme nous. Ayant déjà fait le treck dans les gorges du tigre ils nous proposent de le faire avec eux ! Génial, on sera nous et la nature sans touriste autour ! On leur a expliqué qu’à Juizhaigou le site est superbe mais qu’on ne s’attendait pas à devoir rester sur un ponton de bois pour visiter un parc ! Quand on voit le nombre de visiteurs et l’étendue du site je comprend qu’il faille préserver les lieux surtout près des lacs. Mais d’avoir une forêt si près des pieds et ne pas pouvoir la fouler, en entendre le craquement et humer en même temps ses parfums…. C’est frustrant ! Le parcours est balisé de panneaux « attention danger» partout !!Toucher pas à la pierre, toucher pas à l’eau, DANGEUREUX !!

Heureusement j’ai réussi à faire abstraction de cela pour profiter de la vue et des couleurs sensationnelles. J’ai encore pris 10000 photos. Mais mon plus beau souvenir c’est dès notre arrivée après 10h de bus, fatiguées nous n’avions pas réservé d’hôtel pensant passer la nuit dans un des villages du parc et arrivées au portail les gardes « militaires chinois» nous annoncent que c’est impossible d’y entrer obligées de chercher un « ghesthousse » qui sont « full » nous disent-ils !!!! Donc dodo à la belle étoile ….je ne sais où ! C’est là qu’une jeune Tibétaine nous aborde en anglais nous proposant une chambre d’hôtel trop chère pour nos budgets d’étudiantes. Je le lui explique et comprenant elle nous propose pour 40 yuan la nuit, une chambre avec deux lits chez elle. Nous avertissant qu’il n’y avait pas de « réelle » salle de bain ! Mais ça, c’était pas le plus important …puer pour puer !! Il nous fallait poser ces sacs à dos si lourds et se poser après la fatigue du voyage. Tout en discutant avec elle je lui demande : tu es chinoise ou tibétaine ? (Ce que j’espérai en mon for intérieur !)….Houra nous allons être hébergées par une famille tibétaine !! Un ami à elle nous a pris en voiture loin du regard des policiers et nous a emmené chez sa famille qui se compose de sa sœur et de sa grand-mère 96 ans, d’une petite chienne et d’un chat ! La « grandma » vêtue de l’habit traditionnel tibétain faisait tourner son moulin à prière tout en les marmonnant ! Après avoir fait les présentations,(le courant passe déjà !). La visite de la chambre, la salle d’eau ou une bassine d’eau avec une casserole pour utiliser le strict minimum. Nous buvons un verre d’eau chaude comme à l’accoutumée et commençons à essayer de discuter avec « grandma » assise sur une peau de bête sous le haut vent où elle fume du tabac dans une longue pipe. Arrivant à comprendre que je ne fume plus, elle sort de sa tunique un petit morceau de plastique qu’elle déplie précautionneusement pour me montrer une poudre qu’elle me met sur mon ongle pour que je l’inspire de ma narine droite !!.... aussitôt dit aussitôt fait !!... Ouah ! c’est un allé direct au cerveau ce truc ! J’éternue elle rigole de bon cœur j’ai les larmes aux yeux et elle me mime le geste de me moucher de mes doigts et de jeter l’aggloméré par terre…avec elle ça marche …moi ça reste collé à mes doigts ! Quand on a pas la technique !...Je me résouds à prendre un mouchoir et à me moucher à plusieurs reprises pour finir de dégager mes sinus ! Nous papotons de sa chienne Kaï qui apparemment est un peu trop copine avec le chien du voisin. Je lui demande la taille du dit chien et quand je lui fait comprendre gestuellement que vu la taille du chien il fallait faire attention à sa chienne, elle a rit de plus belle je pourrais dire de toute ses dents ... trois au total mais si vous la voyait ma « grandma » si belle, au regard vif, intelligent et coquine par-dessus le marché un vrai régal ! J’ai craqué complet ! Le deuxième soir, en fait, la famille et une des amies de Long Xiu nous attendaient et je pense même qu’elles avaient préparé à manger pour nous aussi mais ne le sachant pas et ne voulant pas les déranger nous avions grignoté un plat pour deux dans un resto sortie du parc.

Quand nous sommes arrivées elles ont voulu à tout pris nous faire goûter ce qu’elles avaient préparé. Fort bon d’ailleurs notre deuxième repas du soir ! Nous avons discuté Tibet Libre et demandé où étaient les enfants de « Grandma » et si mon anglais ne m’a pas fait défaut, ils sont morts. Nous avons continué de discuté et d’échanger nos opinions sur la chine, la France, du rêve de Long Xiu d’apprendre l’anglais alors qu’elle parle déjà très bien, ses rêves de partir à l’étranger. Nous avons échangé nos adresses e mail et l’amie d’enfance s’est mise à chanter des chants tibétains … ça m’a pris aux tripes, incroyable on en redemandait, ça partait du fond de son estomac, remontait du plexus solaire, vibrait le long de je ne sais quoi d’autre pour arriver à ses cordes vocales et là le son jaillit comme une source forte et profonde ! Je suis sûre que vous en rêvez !! Hein, et bé j’ai pensé à vous et j’ai tout enregistré ! Donc j’échange chants tibétains avec cours de tibétain ou de chinois contre cours d’anglais pour jeunes tibétaines. Parce que ces instants là son des petits joyaux !

Bon je vous raconterai la suite plus tard ou de vive voix à l’école car il est 22h32 dans mon bus allongée. Tout le monde dort depuis 21H sauf le chauffeur qui conduit depuis ce midi ….sans changement de main ! Juste pour info !!Je vais dormir un coup…. et si je me réveille, vous aurez la suite à mon retour à Nîmes! "

Pascale



cliquez sur l'image puis re cliquez dessus pour zoomer afin de voir les légendes!

















mercredi 15 juin 2011

Pour les diplômés 2010 et 2011 : 3° édition du salon du dessin contemporain


La bourse drawing room jeune talent sera attribuée
à un jeune diplômé (2010 et 2011) des Ecoles Supérieures
des Beaux-Arts de Nîmes et de Montpellier
et de le Haute Ecole d’Art de Perpignan.



Lais Diebold (ancienne étudiante)



LAIS DIEBOLD
DESSINS
"Parcours de la sève et courants sous-marins"

VENDREDI 17 JUIN 2011
18h30

MUR FOSTER-CARRE D'ART
Exposition du 17 juin au 28 aout 2011



mercredi 8 juin 2011

Serge Plagnol à la Galerie Alain Paire à Aix-en-Provence


VENDREDI 10 juin
à partir de 18 h, seconde séquence de l'exposition de SERGE PLAGNOL,
accrochage de dessins.
L'exposition des dessins est programmée jusqu'au samedi 25 juin.

Le même soir, vendredi 10 juin, à 20 h, rencontre au premier étage de la Brasserie de la Mairie, place de l'Hôtel de Ville d'Aix en Provence.
Serge Plagnol converse avec Jean KLEPAL et Pierre PALIARD. Entrée libre.





Jean-Marc Cerino à la 20eme Édition de L’art dans les chapelles

Exposition "Système et Nerveux" à la Galerie Philippe Pannetier




La Galerie Philippe Pannetier(FromPOintTOpOint)

Jean-Marc Andrieu & Nicolas Roger Pène

vous invitent à venir partager un dernier verre le samedi 11 juin à partir de 12h30

à l'occasion du frémissage de l'exposition Système et Nerveux (fin de l'exposition le mardi 14 juin à 19h)