vendredi 19 décembre 2008

Mende



cf: ancien article


Air de Mende 


Cristian ALEXA

Julien AUDEBERT

Michel BLAZY

Jean-Marc BUSTAMANTE

Denis CASTELLAS

Rolf JULIUS

Eva MARISALDI

Roman SIGNER

David WOLLE


Vernissage le 7 janvier 2009 à 18 heure

Exposition du 8 janvier  au  7 février 2009

Maison Consulaire, 2 rue Henri Rivière, 48000 Mende

Renseignements sur les horaires : 04 66 94 00 33

www.ot-mende.fr 




Du 7 janvier au 7 février 2009 Mende accueille une sélection d’une quinzaine d’œuvres issues du Fond Régional d’Art Contemporain du Languedoc Roussillon. Des étudiants de l’Ecole Supérieure des Beaux arts de Nîmes en assurent le choix et la mise en place. 


Nous avons voulu par le titre et le visuel orienter une perception  des oeuvres exposées autour des questions de la présence effective, symbolique, supposée, questionnée, médiatisée et fantomatique,  créant une ambiance où la réalité reste difficile à saisir, un espace troublant où le mystère plane et les interrogations demeurent…


Chemise et ballon, (1995) de Roman Signer  a été le déclencheur qui nous a permis à la fois de penser l’accrochage et la thématique de l’exposition.

Avec cette œuvre  s'instaure un jeu d'équilibre entre la légèreté de l'hélium et l'attraction terrestre. Installée sur les deux niveaux de la maison consulaire, elle ne se laisse appréhender que partiellement. Le ballon ne peut pas s’ envoler et la chemise ne peut pas reposer totalement au sol. S’ installe dans l’ imagination de chacun un doute amusé quant à la présence éventuelle de fantômes.


Julien Audebert, dans Reconstitution du meurtre de Elsie Beckmann, (2004) re-présente le film de Fritz Lang M le maudit en une seule image, convoquant tous les témoins et suspects du drame faisant ainsi planer la présence du criminel comme dans un vaste Cluedo. Avec son autre pièce intitulée Livres, (2003) il nous restitue l’ intégralité de l'Ancien Testament à l’ aide d’un procédé technique lui permettant de miniaturiser de manière abyssale le texte tout en conservant la possibilité de sa lecture. Ces œuvres nous apparaissent comme de véritables énigmes, où la résolution nous est à la fois donnée et cachée.


Michel Blazy, à partir d’expérimentations de germination dans l’esprit de ce qui se pratique dans les écoles élémentaires, parvient à matérialiser l'invisible. Le caractère éphémère et la fragilité de l’installation Le navet  (1994), évoquent l’ idée qu’ il s’agit aussi pour celui qui expose ou acquiert cette installation de s’impliquer et de participer à la réalisation de l’oeuvre. Le temps de l’œuvre se confond alors avec le temps de son exposition.


Denis Castellas, dans son œuvre a toujours tenté de représenter les figures  tant personnelles qu’ historiques qui le hantent.Faisant siennes les paroles que l’ on peut lire dans le Ulysse de Joyce, « L’histoire est un cauchemar dont j’ essaie de m’ éveiller » . Sa peinture dans son principe de recouvrement et d’ effacement témoigne une fois arrêtée d’ un regard sur la fragilité et la précarité de nos existences.


 Les haut-parleurs Four Large Black  (2004) de Rolf Julius invitent le spectateur à une écoute attentive de sa musique: du graphite déposé sur les membranes du haut-parleur crée un paysage microscopique qui évolue avec les fréquences. Ce dispositif  permet de rendre les effets du son visibles,  phénomène à peine perceptible toujours sur le point de s’ évanouir.


Lumière (1991) de Jean-Marc Bustamante (photographie sérigraphiée sur plexiglas) se présente comme une image sans fond révélée par le mur où elle est accrochée. Elle  flotte entre réel et imaginaire et témoigne de son statut incertain. L’ombre et la lumière se mêlent intimement, à la fois présentes et absentes. L’artiste explore la perception et l’ ambiguïté, ses oeuvres s’articulant autour de l’ allusion. 




Les peintures de David Wolle, (2005-2006) portraits de petits objets sont issus d’ une approche presque conceptuelle alliée à une savante technique de la peinture à l’ huile. Ses ‘choses’ en argiles ou en pâte à modeler ne sont que des prétextes à produire de surprenants tableaux qui ne sont  pas des objets de reconnaissance du réel, mais bien de connaissance de ce qui nous unit à lui.



La vidéo 10-second couples (2000), de Cristian Alexa, par sa proposition simple et ludique nous présente une femme habillée d’ un long manteau clair qui, telle une apparition, vient perturber notre quotidien. En  saisissant des mains de passants anonymes, elle créé durant un court instant, les conditions d’une intimité inattendue dans le flux d’une grande mégalopole.



 Eva Marisaldi,  avec il corco tace  (1995) plonge le spectateur dans une atmosphère étrange de maison abandonnée où le mobilier semble à la fois muer et muet. Ce qui est caché se révèle être en réalité des animaux découpés dans de la mousse Le titre traduit de l’italien, le cours se tait, évoque le moment où le cours du temps est suspendu, où le silence est de rigueur, ainsi chacun se retrouve en soi-même.



Hélène Agniel, Amélie Coronado, Sonia Foulc, Mika Pérez, Julia Scalbert, Margaux Szymkowicz

Etudiants de 3, 4 et 5ème années de l’ESBAN

1 commentaire:

Anonyme a dit…

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