mercredi 22 septembre 2010

Alexis di Maggio (ancien étudiant)




"Mes dessins in situ s’apparentent au tracé d’un labyrinthe, à un parcours chorégraphié allant d’un point A à un point B par « le chemin le plus long en ligne droite ».
La forme engendrée par un geste indéfiniment répété oscille entre représentation du volume et planéité.
Partant d’un point du lieu je me déplace lentement, décrivant des cercles avec mon bras, le tracé s’achève en rencontrant les limites physiques de l’espace.
Le cercle est pour moi un outil que j’active en le répétant, une vibration se crée, le cercle devient le moteur d’une traversée initiatique, la réalisation pouvant durer plusieurs jours.
Ce voyage explore les changements qui se produisent par l’accumulation, lorsque la quantité devient qualité, tirant également parti du vide en tentant d’en canaliser l’énergie.
L’œuvre résulte alors de la traversée du labyrinthe, métaphore du cheminement des êtres selon les circonvolutions d’une errance physique, déjouant à chaque pas la stratégie de la ligne droite.
N’apparaissant jamais plus régulière que lorsqu’elle est la plus irrégulière, l’œuvre prend généralement la forme d’un tube ouvert comme un passage, invitation à se projeter dans l’inframonde d’un volume illusoire, lieu de rapprochement du fini et de l’infini. "

Alexis Di maggio 2009


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