jeudi 17 mars 2011

Jennifer Brial, Stéphane Le droumaguet et Suzy Lelièvre (anciennes étudiantes) participent à une exposition à Sèvres (92)



Du 25 au 30 mars 2011


Les choses bien nommées


Jennifer Brial

Armelle Caron

Claude Cattelain

Stéphane Le droumaguet

Suzy Lelièvre

François Mazabraud


Vernissage de l'exposition le vendredi 25 mars à partir de 18h

Goûter avec les artistes le samedi 26 mars à partir de 16h


Ouverture du dimanche 27 mars au mercredi 30 mars de 14h à 18h

Pour prendre rdv 06 66 14 78 04 ou 06 99 04 37 44


Cette exposition rassemble les œuvres de six artistes. Leurs préoccupations convergent vers la production d’objets et images traitant du domestique, du géographique, ou encore du politique.
Jennifer Brial, Armelle Caron et François Mazabraud réorganisent des cartographies, selon un principe d’analogies. Jennifer Brial produit des œuvres qui vont et viennent entre la matérialité de l’objet carte et ce qu’il représente. Ses objets déstructurent la projection ethnocentrique du monde telle que nous l’utilisons en occident depuis des siècles. Passant du plat au volume, elle utilise des principes modulaires, de l’origami à la projection de Fuller. Cette fascination de l’exhaustivité est aussi présente dans le travail d’Armelle Caron qui réorganise des systèmes, végétaux ou urbains, en les ordonnant de manière obsessionnelle. Ces deux artistes effectuent une mise à plat du monde, au sens propre comme au sens figuré, suggérant de reconsidérer la représentation arbitraire de la géographie. La sculpture de Francois Mazabraud, prend son origine dans les tables de notaires du 18e siècle. Elles compor taient un seul tiroir coulissant d’un bord à l’autre, pour faire passer des documents en toute discrétion. L’artiste réactualise ce système de tiroirs en un ensemble de tables aux contours des paradis fiscaux. Cet objet aux multiples facettes matérialise la dissimulation de flux d’argent, et souligne les enjeux de pou voirs générés par la globalisation. Stéphane Le droumaguet témoigne lui aussi du manque d’horizon dans lequel s’inscrit notre société. Il porte avec ses sérigraphies un regard apparemment objectif sur des lieux inutilisés, vides mais toujours prêts à l’emploi. Quelque soit son sujet, nulle identification n’est possible, tant ses images sont dépourvues d’identité propre. C’est dans cette optique qu’il donne à voir des portraits flous, nommés par leur numéro de tirage. Suzy Lelièvre et Claude Cattelain quand à eux, poussent les matériaux aux limites de leurs possibilités, proposant des formes parfois drôles ou violentes. Suzy Lelièvre s’approprie et métamorphose certains éléments de la domesticité, pour engendrer des figures à la frontière de l’art et du design. Elle présente des objets apparemment industriels, qui seraient soumis à une nouvelle loi, mettant la matière au défi pour la faire accoucher d’une forme. Si certaines de ces pièces évoquent des corps en mouvement, au contraire, dans le travail de Claude Cattelain, c’est le corps lui-même qui se confronte à des objets ou matériaux simples. Il propose ici une sélection de vidéos hebdomadaires, où il utilise ce médium comme témoignage ou comme matériau à part entière. Mettant à l’épreuve son rapport à la matérialité, ses performances vont parfois jusqu’à le mettre en danger. Le spectateur est tenu en haleine, face à cette prise de risque de l’artiste.


Une exposition à la Générale en Manufacture

www.la-g.org

6, grande rue - 92310 Sèvres

>> plan d'accès

Métro 9 Pont de Sèvres

Tram 2 Musée de Sèvres









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